Michel Mauchrétien

La peinture est pour moi, un langage, une façon de communiquer, une réflexion sur le monde qui nous entoure. Un tableau, c’est une histoire que je raconte. Mon espoir est que l’observateur crée sa propre histoire à partir de mon travail. Le style réaliste, figuratif, permet une lecture directe et internationale de ce que je veux exprimer. Je ne cherche pas à m’intégrer à une école, un style, une mode.

Une peinture se construit d’abord dans ma tête. Je ne commence à peindre que lorsque tout est parfaitement clair : la coloration générale, la luminosité, l’éclairage, les positions relatives des éléments constitutifs du futur tableau. Je ne dessine jamais sur la toile avec un fusain ou un crayon. Je commence à peindre avec une très grosse brosse (20 ou 24). Le premier but est de faire disparaître le blanc de la toile. Ensuite, je corrige, redresse, détaille, avec des brosses de plus en plus petites. J’utilise la peinture à l’huile, diluée de térébenthine

Le titre est, pour moi, presque aussi important que la peinture elle-même. Mes sujets de prédilection sont très variés. Tout peut être prétexte à une peinture : une idée militante sur un sujet d’actualité ( Manhattan 2, La proie, La chasse au tigre ), une vision fugitive, voire un rêve, la forme des nuages ( Ciel venteux, La villa mon rêve ), un thème imposé qui devient un défi ( Les bords de l’Yerres en automne ), la texture d’un tapis ou les branches d’un arbre qui m’évoquent un visage, un animal, une situation ( Les confidences des chênes ), etc. . . .

J’adore peindre, et j’éprouve beaucoup de satisfaction à confronter mon travail au regard des autres.

                                  Michel MAUCHRÉTIEN

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