Michel Hilger, l’Altiste-Peintre ou l’Art au Pluriel
Entre la musique et les autres formes d’expression de l’Art, il existe des affinités que Michel Hilger a saisies depuis son plus jeune âge et son imagination créatrice est débordante. Né en 1966, il obtient de nombreux Premiers Prix, suite à ses études supérieures à Paris de musique (alto, musique de chambre, écriture, musicologie, direction d’orchestre), de beaux-arts puis universitaires à l’École Pratique des Hautes Études de Paris.
L’artiste atypique remporte dès 18 ans le concours d’entrée et de sélection pour devenir altiste dans l’orchestre de la Garde Républicaine de Paris puis il est nommé très rapidement professeur d’alto au Conservatoire National de Région de Metz tout d’abord, puis en région parisienne. Dès lors sa carrière commence à plein régime et depuis ce temps, il ne cesse de jouer régulièrement au sein de formations orchestrales réputées par exemple l’Orchestre des concerts Pasdeloup, l’Orchestre du Marais, l’Ensemble Polyphanie, l’Orchestre Lyrique de Paris, participant ainsi à de nombreux concerts, festivals, enregistrements ou créations contemporaines dans le cadre du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, l’École de Polytechnique pour Radio France, avec l’IRCAM de Pierre Boulez, avec l’ensemble 2E2M, mais aussi des musiques de Roger Boutry, Michel Legrand, Pierre Estève, Jean Sichler pour ne citer qu’eux.
Aujourd’hui il est toujours l’altiste et fondateur du Quintette de France (cordes et piano) et du Quintette à cordes franco-polonais, professeur de dessin-peinture-sculpture à l’Académie des Arts de Thiais (depuis plus de 25 ans), chef de chœur permanent et directeur artistique de festivals. Également compositeur, arrangeur et poète, il est lauréat de plusieurs prix internationaux dans les trois disciplines artistiques qu’il aborde. Citons par exemple, le Grand Prix International de poésie de la ville d’Avignon, médaille d’or avec les félicitations du jury au grand concours de composition de l’Académie internationale de Lutèce ou bien la médaille grand or de la Société Francaise d’encouragement l’Élite ».
Explorant la « noble alliance » qui apparente la musique, la poésie et la peinture, Michel Hilger aborde ses activités professionnelles artistiques de manière romantique, passionnée et colorée. Alors nous pouvons contempler ses peintures plus auditives que rétiniennes, lire ses textes et l’écouter poétiser avec son alto, au piano ou avec ses amis musiciens ou choristes. « Lorsque je peins, j’entends de la musique et lorsque je joue de l’alto, compose ou improvise, je vois des couleurs » nous explique-t-il.
L’artiste, coté au guide Mayer en tant que Peintre, est médaillé de la ville de Paris pour toutes ses activités et ses productions artistiques.
« Si, en musique, il existe cette notion qui définit une manière de chanter, « il parlar cantando », le « parler chanter », nous dirons des toiles de Michel HILGER qu’elles sont pour lui un « cantar dipingendo », un « chant peint. » nous dit Eliane LAMY, critique d’art, mai 1996 »
